• Skip to primary navigation
  • Skip to main content
  • Skip to primary sidebar

Le Verre et l Assiette

  • Recettes
    • Légumes
    • Poissons
    • Viande
    • Desserts
  • Artisans
    • Vignerons
    • Producteurs
  • Bibliothèque
  • Réflexions
  • Divers
    • Bières
    • Qui Suis-je?
      • Restaurants
        • GenerationW
    • Sites amis – Blogs
    • Vendredis du Vin
    • Newsletter
  • Contactez-moi

Saint-Joseph, Passeur de Rhône

3 August 2018 by verreassiette 1 Comment

Le Rhône, plus que n’importe quel autre fleuve, voit son nom et ses méandres intimement liés aux vins. De sa source valaisanne jusqu’à l’embouchure méditéranéenne, il traverse diverses régions viticoles, dont celle qui lui est directement référente, celle des vins du Rhône qui s’étend approximativement de Vienne à Avignon.

Depuis les vignes près du Château Courbis, direction Tournon, le Rhône et Saint-Joseph sur la gauche

Depuis les vignes près du Château Courbis, direction Tournon, le Rhône et Saint-Joseph sur la gauche

Cette longue bande rhôdanienne est dotée de multiples appellations, des plus génériques aux plus exceptionnelles. Il suffit de rappeler les noms de Côte-rotie, Châteauneuf du Pape et autres Hermitage pour émerveiller tout amateur de vin qui se respecte. Mais l’une d’entre elles nous intéresse plus particulièrement aujourd’hui. Une appellation multiple, peut-être méconnue eu égard à la qualité des vins qui y sont produits, exclusivement en coteaux, l‘appellation de Saint-Joseph.

Rhône Nord, Rhône sud, un contexte

Le Rhône est découpé en 2 grandes entités vinicoles : la Vallée du Rhône Nord (septentrionale) et la Vallée du Rhône Sud (méridionale). Pour très synthétiquement différencier les 2 concernant les vins rouges, nous pourrons dire que le Rhône Nord est le paradis de la Syrah en mono-cépage, largement plantée en coteaux  tandis que le sud est le paradis des vins d’assemblage (Syrah, grenache, mourvèdre, etc.) issus d’un nombre important de différents sols et terroirs.

Carte des vins du Rhône (source inter-Rhône)

Carte des vins du Rhône (source inter-Rhône)

En bouche, toujours en généralisant plus que de raison, nous pouvons dire que le Rhône Nord offre des vins avec une assise tannique plus fine, encore marquée par une certaine fraîcheur nordique et parfois de la vivacité tandis que les vins  du Rhône méridional seront plus riches en alcool, plus charpentés et aux arômes plus confits.

Le Rhône septentrional

Le Rhône septentrional

3 cépages pour une AOP

l’AOP Saint-Joseph est assez facile à décrypter en terme de cépages. Un autorisé en rouge et 2 en blancs. La célèbre Syrah fait la loi dans toute l’appellation en vins rouges (légalement, 10% de blancs peuvent être ajoutés aux rouges mais ça ne semble pas vraiment faire partie des usages) tandis qu’en blanc les inséparables Marsanne et Roussane sont autorisées, en assemblage ou séparément, pour produire du -trop méconnu- Saint-Joseph blanc.

  • Syrah : cépage rouge que l’on trouve majoritairement dans le Rhône septentrional, mais également à travers le monde. Malgré un rendement assez faible, on la retrouve également assez largement en Italie, Australie, mais aussi dans d’autres pays du Nouveau Monde… et également en Suisse (où des Syrah de très grande finesse sont produites). Les vins produits par la Syrah sont souvent assez floraux, avec un fruité frais, mais ont néanmoins du corps.
Syrah en pleine véraison (mi-juillet 2018)

Syrah en pleine véraison (mi-juillet 2018)

  • Marsanne (+-90% des vins blancs de Saint-Joseph) : cépages blanc arômatique, assez résistant et productif. Les vins produits sont souvent puissant et peu acides.
  • Roussane (+-10%) : cépage beaucoup plus fragile, très régulièrement associé à la Marsanne. Il est connu en Savoie pour être le cépage du Chignin-Bergeron. Il donne également des vins peu portés sur l’acidité mais avec de belles amertumes, toujours aromatique/épicé.

Saint-Joseph, passeur de Rhône

L’appellation Saint-Joseph est une longue bande de plus de 50 kilomètres jouxtant la rive droite du Rhône, dans la partie Septentrionale du vignoble. Bordée par Condrieu au Nord et Cornas au Sud, l’AOP couvre une grande partie du Rhône nord.

L’histoire de cette AOP a été agitée, avec divers remaniements, qui ont conduit à une exclusion de l’AOP des terroirs moins qualitatifs. Malgré ses 50 kilomètres de long, on peut même dire que la géologie des lieux n’est pas trop hétérogène, largement portée par des sols granitiques plus ou moins décomposés. Cependant, et les structures de vins en sont bien marquées, certaines poches calcaires sont également présentes dans l’appellation. Si une trame évidente des sols existe, rien n’est jamais simple en matière de vin !

vue depuis Tournon, direction nord

vue depuis Tournon, direction nord

Cette grande AOP  est peut-être la plus intéressante  pour montrer les effets du passage du nord vers le sud sur les vins. Grâce à une faible diversité de cépages et de sols, grâce au fait que les vignes soient toutes du même côté du Rhône et qu’il n’y ait pas (ou très peu) de vins de plaine, le facteur climatique peut dès lors plus facilement être pris en compte pour comprendre l’effet qu’il peut avoir sur un type de vin. Du Nord au Sud de l’Appellation , nous pouvons dès lors dire que Saint-Joseph est le passeur de Rhône, celui qui peut faire danser délicatement dans sa robe de dentelle ou marquer fermement sa présence un rock viril.

Des vins à découvrir

Durant mon court séjour à Saint-Joseph, j’ai eu l’occasion de découvrir ou de redécouvrir pas mal de vins de l’appellation, et voici une sélection de crus  qui ont attiré mon attention, avec une  petite analyse toute personnelle… couleur par couleur.

Saint-Joseph Blanc

J’avoue mon inculture totale sur les Saint-Joseph blancs, qui ne représentent qu’une faible partie de la production de l’appellation . Après 2 jours de dégustations, je répartirais la production en 3 secteurs : Les blancs de soif à l’acidité un peu en retrait, portés par la rondeur de la Marsanne en tentant d’éviter tout excès, les blancs “virils” qui eux jouent sur de plus grosses matières, avec des amertumes parfois plus poussées, et enfin les “grands” blancs qui sont “sur le fil” et qui arrivent à allier grand corps à buvabilité et complexité arômatique dès la jeunesse. Ces équilibres sont assez propres à Saint-Joseph, et ils méritent de l’intérêt car ils offrent de belles possibilités d’accords sur des crustacés un peu riches en général.

  • Domaine des Pierres Sèches, Saint Joseph Blanc 2016 : Un coup de coeur pour cette cuvée rare…  puisque 100% Roussanne. La texture de bouche est très intéressante, car après la rondeur propre au cépage, le vin se veut concentré en milieu de bouche et avec une  finale droite et fraîche, certainement dûe au fait que le vin n’ait pas fait sa malo. Un modèle de vin équilibré.
  • Domaine Jacouton, Saint-Joseph “Souvenir d’André” 2017 : Attaque en fraîcheur qui laisse vite place à un vin franc, large et assez viril. J’y décèle presque des notes de pelures d’agrumes, un peu épicée, et une finale assez bien en place même si le vin est jeune. Un vigneron qui a repris des vignes du grand-père, qui sera à suivre, le vin ayant pas mal de personnalité.
  • Domaine Verzier, Saint-Joseph “Granit” 2017 : Cette cuvée en blanc du domaine est mon autre coup de coeur du séjour.  Un vin que l’on sent délié, sur un jus bien mûr mais qui garde la fraîcheur, tenu par une jolie amertume de fin de bouche. C’est déjà arômatique (floral, légèrement miel de fleurs blanches aussi) et il y a aussi de la concentration. Acidité latente, qui accompagne le vin sans se faire sentir !
  • Cave de Tain, Saint-Joseph “Terre d’Ivoire” 2016 : ce vin 100% Marsanne sur sols granitiques et calcaire se la joue dans la facilité réconfortante, avec une légereté qui accompagne toute la longueur du vin. Après un peu d’ouverture, une aromatique florale simple mais nette accompagne le vin. Une belle entrée en matière.
  • Domaine Denuzière, Saint-Joseph 2017 : Ce 100% Marsanne a un nez fruité, un peu épicé. En bouche, il y a une rondeur certaine marquée par l’épice, puis la structure du vin reprend le dessus pour terminer avec un amer un poil chaud mais agréable.
  • François Villard, Mairlant 2016 : Vin que j’ai déjà rencontré au restaurant D’Eugénie à Émilie. Une fois bien en place, il montre un expression puissante et équilibrée du Saint-Joseph blanc. Ici, une arômatique florale presqu’infusée, comme le souligne l’amertume encore présente dans la jeunesse. Le boisé ressort un peu alors que le pourcentage de jeunes fûts est assez faible.
  • Ferraton, Saint-Joseph “Les Oliviers” 2016 : Vin de côteau plein sud en provenance de Tournon même. Une puissance fraîche assez impressionnante, où le gras est bien présent et l’amertume de fin de bouche parfaitement contrôlée. L’élevage bois est encore un peu perceptible mais le cru semble taillé pour la garde. Grand vin.
  • Paul Jaboulet Ainé, “La Croix des Vignes” 2016 : Grande maison de Tain, Jaboulet nous présente ici son Saint-Joseph blanc “haut de gamme”, et de fait c’est clairement un autre vin que le “Grande Pompée”. On retrouve cette tension riche à l’amertume maîtrisée des grands blancs de Saint-Joseph, avec une aromatique assez délicate, plus peut-être que chez Ferraton qui lui était plus rayonnant. Dans les 2 cas nous sommes en face de vins de gastronomie, à n’en point douter !

Saint-Joseph Rouge

La diversité est vraiment de mise avec les Saint-Joseph rouges dégustés. Ils montrent dans tous les cas une belle capacité de garde, et en règle générale les rapports qualité-prix sont vraiment corrects pour la typicité que nous avons pu établir. Si la nécessité de connaître le type de Saint-Joseph que l’on achète est criante, pour ne pas se retrouver avec un monstre de puissance sur un filet de veau ou au contraire un Saint-Joseph tout léger sur un gros gibier, ces vins se font d’excellents compagnons de table, assez dociles d’ailleurs!

  • Domaine Guy Farge, “Passion de Terrasses” 2016 : Ce vin, costaud, montre ce que la rafle entière peut donner de très bien dans u nSaint-Joseph assez puissant mais équilibré par de beaux tanins de rafles mûres. L’aromatique tournée vers les fruits noirs et bourgeons de cassis finit de donner cette impression de velouté. Évidemment bien trop jeune à ce jour, ce vin me semble taillé pour la garde. Très beau vin !
  • Domaine Courbis, “La Cotte Sud” 2016 : Vin du sud de l’appellation. Puissant, avec fruit riche, un peu prune, prune cuite, tanins encore dur. On est dans une interprétation très sudiste de la Syrah mais qui n’est certainement pas dénuée d’intérêt. Il faut mettre cette bouteille à table (après quelques années de garde) mais on sent déjà la complexité épicée qui viendra, et la puissance qui pourra harmonieusement se dégager.
  • Domaine des Alexandrins, 2016 : Ce vin a été bu au soleil, qui était du genre chaud ce jour là. Néanmoins, derrière cette chaleur climatique, le vin s’est assez bien comporté, dans un équilibre assez puissant mais encore bien fruité. Rond, moyennement long, enjôleur, un beau Saint-Joseph déjà très agréable jeune !
Maison Les Alexandrins Saint-Joseph 2016

Maison Les Alexandrins Saint-Joseph 2016

  • Domaine du Chêne : Cuvée Anaïs 2012 : Vin à la fois rond, puissant avec modération et au boisé fondu. Il fait plaisir par sa plénitude et la jeunesse aromatique dont il fait encore preuve. Les tanins sont comme il faut et il y a un je ne sais quoi dans l’aromatique épicée qui lui donne une noblesse folle. J’ai totalement oublié le prix de ce vin, mais pour moi même à un prix certain, ça les vaut !
  • Domaine Courbis “Les Royes” 2009 : Le sol calcaire donne ici un vin tout différent, il faut dire que l’élevage est moins mis en avant par rapport à “La Cotte Sud”. Le vin se donne plus sur la fraîcheur, avec des arômes cassis/feuille de cassis, longueur très belle avec un tanin bien intégré (l’âge du vin aide dans ce cas). Beau vin !
  • Domaine Coursodon : “Olivaie” 2016 : arômes de fruits cassis, groseille, bois de cassis, frais au nez. L’amertume de début de bouche est encore un peu fraîche et le tanin trop jeune mais on sent le beau jus derrière. Je mettrais ma main à couper que dans 2 ans, ça nous fera un beau vin de gastronomie, sur des gibiers pas trop puissants!
  • Ferraton “Bonneveau” 2016 : Cette belle cuvée rouge de Ferraton allie avec précision la puissance et l’acidité. Bien sûr c’est encore beaucoup trop jeune mais j’aime le lien entre l’épice, le fruit et la fraîcheur, qui donne un équilibre de belle classe avec une concentration bien tenue. L’élevage (qui contient 10% de fût neuf) est à ce stade déjà bien intégré. Très beau!
  • Jaboulet “Domaine de la Croix des Vignes” 2014 : Arômes portés sur la violette, la fraise fraîche, un peu la cerise aussi. La structure, d’abord fine, se densifie vraiment en bouche, et les tanins montrent une présence encore marquée, mais avec des tanins polis. J’aime beaucoup ce vin pour sa structure. Il est “marrant” de constater que sur 2009, la structure du vin est encore très jeune, beaucoup plus puissante mais bien moins ouverte, ce qui laisse à penser que nous sommes sur un vin de très longue garde, mais qui ne se goûtera pas au mieux avant longtemps.
  • Domaine des Pierres Sèches “Cuvée Sainte-Epine” 2015 : Vin avec une matière tres concentrée, où le tanin est déjà bien intégré mais où la structure doit peut-être encore se mettre en place pour le dutur. Pour autant, j’ai de nouveau un coup de coeur pour ce vin qui donne quelque chose de plus niveau âme, et avec des jus très maîtrisés ! top
  • Vignobles Verzier, Madone 2016 : De nouveau vin qui me séduit très fort par ce côté axé sur la buvabilité mais en ne reniant pas l’appellation. Belle allonge épicée, qui finit avec une belle structure qui rend le vin net en arrière bouche. Un vin que l’on aime pour lui-même autant qu’avec des viandes fines.
  • Domaine des 7 lunes rouge 2016 (?) : Un poil de réduction à l’ouverture, arômes très fruits, un peu prune fraîche, et un jus très délié sur des tanins très ronds. On sent quelques marqueurs de vin sans soufre mais qui ne renie pas non plus son appellation. Le genre de vin où l’on se demandera fin de journée si c’est un vrai beau vin ou pas…. mais dont la bouteille se videra en premier ou presque !
  • Domaine Jacouton “Pierre d’Iserand” 2016: L’élevage se fait encore sentir (20% fût neuf), mais il y a une belle fraîcheur en bouche derrière la matière, avec une pointe presque mentholée. La structure est très plaisante, un peu rustique dans le bon sens du terme. Le 2015 se goûte encore plus jeune. Décidément j’aime aussi ce domaine dans un style plus “fermier” (ce n’est pas préjoratif du tout), qui donne un aspect très humain à son vin ! Un petit coup de coeur à postériori.

    Saint-Joseph Jacouton "Pierres d'Iserand" 2016

    Saint-Joseph Jacouton “Pierres d’Iserand” 2016

Quelques réflexions sur l’appellation

Saint-Joseph, sous ses airs “simples” est donc une appellation bien plus complexe qu’il n’y paraît à appréhender. Elle souffre un petit peu d’un déficit de notoriété sur les tables de restaurants et de passionnés, en partie dû au fait qu’elle n’a pas vraiment misé dans le passé sur la parcellisation de son vignoble, du moins sur la communication autour de terroirs spécifiques. Il y a, d’après ce que je ressens, une volonté néanmoins de remettre certains lieux-dits en avant, d’aller au-delà de la simple communication sur l’AOP communale. Ils auraient raison d’aller un peu dans cette voie, tout en préservant l’image de l’appellation en générale, car le niveau général était très satisfaisant.

Par ailleurs, j’ai pu noter une très belle coopération entre les plus petits domaines et les quelques très grandes maisons de négoce de l’appellation, il y a une bonne entente basée certainement sur le “win-win”… avec peut-être les coopératives en victimes, car si les têtes de pont de celles-ci se mettent à leur compte en vendant une partie de la récolte au négoce, les Coop en pâtiront certainement. Mais c’est de leur business interne je dirais….

Adresses et conseils d’achat…

Pour terminer cet article, voici quelques adresses et producteurs que je recommanderais assez chaudement… Tout est centré vers Tournon où nous séjournions !

  • Domaine des Pierres Sèches : Petit domaine de 5ha. Les vins présentés par Sylvain Gauthier m’ont beaucoup plu, ainsi que son discours et sa vision de la viticulture. Chance pour nous les belges, l’homme se rend aux salons de Hermalle-Sous-Argenteau et de Bertrix.
    Le Village , 07300 Cheminas +336 89 42 37 09

    Domaine des Pierres Sèches - Sylvain Gauthier

    Domaine des Pierres Sèches – Sylvain Gauthier

  • Jean-François Jacouton : Un homme affable, qui croit vraiment en un projet qui se construit au jour le jour avec des vins tellement humains. La rencontre sur place doit évidemment valoir le détour !
    16 impasse Banc 07610 Vion +334 75 06 36 54

  • Vignobles Verzier Chante-Perdrix : Mon coup de coeur niveau vins équilibrés et assez aisés d’accès gustativement. En bio et passage en biodynamie ce qui ne gâche rien… Les prix sont sages en plus. Bref, leur seul défaut est de ne pas être disponibles en Belgique…. raison de plus pour aller sur place !
  • Domaine du Chêne : Le jour où je repasse dans la région, ce sera une halte obligatoire la-bas. L’humilité des grands domaines qui se sont fait, la conscience de l’environnement autour d’eux et toujours la petite dose de folie nécessaire au développement futur font que rien qu’en écrivant ces lignes, j’ai envie de retourner sur place !

 

Hôtel et restaurants :

Je ne renseigne normalement jamais les hôtels et restaurants. Mais je suis tombé sur 3 adresses (merci Granit! ) juste bien dans leur contexte. L’hôtel de la Villeon où nous logions a le vrai luxe du non standardisé. Un anti-Hilton. Un ancien hôtel particulier récemment rénové avec beaucoup de goût, avec le souci de préserver l’âme (même au détriment d’une pointe de confort sonore parfois) qui rend le séjour unique. Le genre d’endroit dont on se souvient, où l’on rêve de prendre le petit-déjeuner (de très haute facture). Le luxe des sentiments, pas des algorithmes.

Niveau restaurant, nous sommes allés dans ce qui doit être les 2 adresses sympathiques de la ville je suppose… En tous cas 2 belles adresses au rapport qualité-prix bien étudié. Le restaurant Le Cerisier le premier soir où la Cuisine va à l’essentiel des choses, avec des produits de qualités, locaux, très bien cuisinés sans en ajouter des tonnes.

Une terrine parfaitement réalisée, moëlleuse et cuite en même temps. Un plaisir simple mais franc!

Bistronomique comme ils disent. Leur carte des vins semble de belle facture, et le service des plus agréables. Idéal pour passer des soirées entre amis. Et le lendemain, au restaurant Le Tournesol, la cuisine se voulait plus travaillée, et si certains décors d’assiette sont un poil chargés à mon goûts, il y avait beaucoup de précision dans quelques cuissons, de très belle qualité… et quant au vin, leur carte est en ligne, et donne envie !

Un plat de canard où tous les éléments étaient très bien préparés, et un cuisson de canard que j’ai adoré.

 

Share81
Tweet
Pin
Share
81 Shares

Filed Under: Accueil, Producteurs, Vignerons, Vignobles, Visites Tagged With: AOP, Rhône, Saint-Joseph, vignerons, vin

Previous Post: « Escargots et poireau, simple complexité
Next Post: Canard, petits pois et fraîcheur d’agrumes »

Reader Interactions

Comments

  1. Valérie Antomarchi says

    20 August 2018 at 15 h 22 min

    Bonjour,
    Nous vous remercions vivement de nous avoir cités dans votre bel article et espérons avoir le plaisir de vous accueillir de nouveau à l’Hôtel de la Villeon **** lors d’un prochain voyage sur nos terres ardéchoises.
    Bien à vous de la part de toute l’équipe,
    Valérie Antomarchi
    Directrice
    Hôtel de la Villeon
    http://www.hoteldelavilleon.com

    Reply

Leave a Reply Cancel reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Primary Sidebar

  • Facebook
  • Instagram
  • Twitter

Langue / Language

Recherchez dans le blog

Categories

Archives

Copyright © 2023 · Foodie Pro Theme by Shay Bocks · Built on the Genesis Framework · Powered by WordPress