En ces temps de déménagement, il me reste peu de temps pour cuisiner à mon aise, mais manger rapidement n’est pas antinomique de manger plaisant. Evidemment il faut faire des concessions, que ce soit sur la difficulté, la longueur et le dressage des recettes, mais il y a moyen de se faire plaisir en 40minues sans trop de souci, comme avec ce risotto aux poireaux, truite fumée d’Ondenval et ail noir.
J’ai choisi ces saveurs pour donner un équilibre total, en utilisant la douceur du riz cuit avec un bouillon de légumes, la truite fumée pour donner le gras et la rondeur, tandis que le poireau et l’ail noir donnent l’iodé, le salé et le côté un peu plus piquant (même si c’est léger)
Les Ingrédients (4p.)
160 grammes de riz “Vialone nano”
4 blancs de poireau
35 grammes de beurre
75 grammes de truite fumée
4cl de sherry
1 oignon
4 gousses d’ail noir
sel
poivre noir Kampot
La Recette
Poireaux
Tailler les poireaux le plus finement possible (en julienne d’abord, puis en tous petits morceaux). Verser dans un poêlon avec 5 grammes de beurre et 4cl de Sherry. Faire revenir doucement quelques minutes jusqu’à évaporation. Réserver.
Risotto poireaux
Hacher un oignon de taille moyenne. Le blondir dans 10grammes de beurre et ajouter le riz à risotto, faire également devenir les grains translucides (2minutes) avant de mouiller à hauteur de bouillon de légume et 3cl de vinaigre de vin blanc, Cuire à feu très doux durant +- 18minutes au total, en veillant à ce que le riz soit toujours humide mais pas détrempé. Après 13 minutes ajouter les poireaux, et rajouter 20 grammes de beurre froid en morceau 1 minute avant la fin de la cuisson, qui se fait à feu très puissant.
Finition et service
Pendant la fin de la cuisson, couper grossièrement 4 gousses d’ail noir, et “émietter” les 75 grammes de truite fumée (qui doit être très moelleuse… comme celle d’Ondenval). Une fois la cuisson finie, incorporer la truite fumée, mettre l’ail en surface, poivrer légèrement et attendre un tout petit peu avant de servir.
L’accord vin
Pour accompagner ce plat légèrement fumé, réconfortant et poissonneux, j’avais choisi à l’avance un Savagnin d’un producteur que j’ai connu il n’y a pas si longtemps : le domaine de la Touraize, avec son Savagnin 2013. Ce savagnin typé est un vin que j’aime bien car, au contraire de beaucoup de savagnin typés à l’élevage un peu plus long, il n’a pas une puissance sauvage mais plutôt une note qui souligne le vin, avec moins de vigueur que certain de ses congénères. Les notes délicates de noix, de fumé et “minérales” se marient bien à ce plat qui allie puissance et légèreté,le tout avec simplicité.
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